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Le besoin de liquidité des banques a augmenté de plus de 11 milliards de DH en juin

     

Le besoin de liquidité des banques a atteint en juin dernier 28 milliards de dirhams au lieu de 16,8 milliards le mois précédent. Bank Al-Maghrib a ainsi augmenté le volume de ses injections à 24 milliards de dirhams. La banque centrale a enregistré une contraction de ses avoirs extérieurs nets, soit un fléchissement mensuel de 1,3%.






En juin 2011, et comparativement au mois précédent, les facteurs autonomes de liquidité ont exercé un impact restrictif de 11,2 milliards de dirhams sur les trésoreries bancaires, indique Bank Al-Maghrib, dans sa revue mensuelle de la conjoncture économique, monétaire et financière du mois de juillet 2011. Cette évolution, ajoute la même source, est liée essentiellement à la contraction des avoirs extérieurs nets de la banque centrale, elle-même due à une sortie de devises importante à l’occasion de certaines opérations ponctuelles d’importation, ainsi qu’à la hausse de la circulation fiduciaire. « Compte tenu de la quasi-stabilité du montant de la réserve monétaire, le besoin de liquidité des banques ressort à 28 milliards de dirhams au lieu 16,8 milliards le mois précédent. Aussi, Bank Al-Maghrib a-t-elle augmenté le volume de ses injections par le biais des avances à 7 jours sur appel d’offres, le portant à 24 milliards de dirhams » souligne le management de Bank Al-Maghrib. La banque centrale précise qu’au niveau des avoirs extérieurs nets, en dépit du fléchissement mensuel de 1,3%, leur encours s’est établi à un niveau supérieur de 0,7% comparativement à celui observé au titre de la même période de l’année 2010. En revanche, les créances nettes sur l’administration centrale se sont accrues de 7,8% en glissement annuel, au lieu de 4,4% un mois auparavant, en relation principalement avec la hausse des créances nettes des autres institutions des dépôts. Sur le plan des sources de création de la monnaie, selon les données à fin mai le taux d’accroissement annuel du crédit bancaire a continué son ralentissement à 5,9% après 6,8%en avril. « Toutefois, sa contribution à la croissance de la masse monétaire M3 demeure élevée, soit 5,5 points de pourcentage » explique BAM. Et d’ajouter que l’évolution du crédit traduit un ralentissement de l’ensemble de ses catégories. En effet, les facilités de trésorerie et les crédits destinés à la consommation ont enregistré des taux de croissance annuels de 9,4% et 5,9% respectivement, contre 10% et 6,2% le mois précédent. Quant aux prêts immobiliers, leur taux de progression annuel s’est fixé à 8,7% (contre 9,2%). Cette variation s’explique par un ralentissement des rythmes de progression aussi bien des crédits à l’habitat que des financements accordés aux promoteurs immobiliers. De leur côté, les crédits à l’équipement ont connu un léger ralentissement à 11,7%. Par agent économique, les crédits destinés au secteur privé ont connu augmentation annuelle de 9,8% au lieu de 10,6% en avril, alors que ceux octroyés au secteur public se sont établis à un niveau identique à celui observé un an auparavant.
Le besoin de liquidité des banques a augmenté de plus de 11 milliards de DH en juin

maroceco




الاثنين 18 يوليوز 2011

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