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Nouveau code La route: Les comportements ont changé

     



Nouveau code La route: Les comportements ont changé
Une majorité de conducteurs dit avoir changé de conduite, ce qui était le slogan de la publicité pour le nouveau code, un slogan qui existe d’ailleurs à l’identique dans de nombreux pays. Et c’est bien logique.
Quel que soit l’âge, le comportement a changé. La moyenne est donc à 61% de personnes qui ont elles-mêmes fait évoluer leur propre comportement. Le sondage ayant été réalisé fin décembre, on peut penser que ce changement ainsi reconnu n’est pas le simple effet de la nouveauté. D’ailleurs, le maintien de la baisse des accidents en novembre étaye la thèse d’un changement acquis, même s’il est sans doute encore précaire.
Trois mois après l’entrée en vigueur de la loi, les Marocains redoutent encore la corruption (voir encadré page 6): seulement 2% de notre échantillon, c’est-à-dire bien en dessous du seuil de signification statistique, pensent que le code fait baisser la corruption. Sur ce point précis, il faut rappeler que la nouvelle loi a instauré l’obligation aux agents de contrôle de porter un badge (avec nom, prénom et matricule). Sur le terrain, de nombreux agents soit dissimulent leur badge, soit ne le portent pas du tout. Ce qui rend impossible la lutte contre les abus de pouvoir: sans identité, pas de recours possible.
Après l’entrée en vigueur du code, la majorité des sondés, 57%, estime que la route est moins stressante. Les plus âgés sont les plus satisfaits: 69% pour les 51-60 ans et 67% pour les aînés (61ans et plus).
Les plus jeunes eux, sont à peine majoritaires à se dire moins stressés. Chez les 20-30 ans, ils ne sont que 53% à se sentir mieux; chez les 31-40 ans, le taux se fixe à 52%. On n’étonnera personne en disant que les Casablancais restent majoritairement sous pression. 51% des Bidaouis disent que la situation ne s’est pas améliorée. Un sentiment qui s’expliquerait par le nombre de véhicules dans la métropole économique. Plus de 1,5 million de véhicules circulent par jour à Casablanca (cf.www.leconomiste.com). S’y ajoutent les travaux du tramway (déviation des réseaux souterrains et aménagement de la voie ferrée) ou encore les chantiers de réhabilitation des artères. Et aussi, si on écoute les Casablancais, un très mauvais plan de circulation. Et encore, si on écoute les autres Marocains, le manque de civisme des Casablancais.

l economiste



الاثنين 17 يناير 2011

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