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Le leasing immobilier connaît sa première chute sérieuse d'activité depuis 18 ans

     



Le leasing immobilier connaît sa première chute sérieuse d'activité depuis 18 ans
Conjoncture difficile pour le secteur du leasing qui enregistre un sérieux trébuchement. Au terme du premier semestre 2010, les financements accordés par les sociétés de crédit-bail ont totalisé 6,79 milliards de DH, en recul de 6,3 % par rapport à la même période de l’année précédente. Ces financements se répartissent à hauteur de 5,6 milliards de DH pour le crédit-bail mobilier (CBM) qui accuse une baisse de 3,7 %, et de 1,1 milliards pour le crédit-bail immobilier (CBI), également en baisse de 17%. Au total, ce sont 8 105 dossiers qui ont été acceptés, soit une moyenne de 827 000 DH.

Le concours par dossier est de 711 500 DH pour le CBM et de 6 millions pour le CBI.
L’encours comptable net des actifs immobilisés s’est en revanche établi à 35,2 milliards de DH, en hausse de 8,2%. Cette enveloppe est partagée à raison de 24,69 milliards de DH pour le crédit-bail mobilier (CBM), en progression de 1,2 milliard ou 5,3 %, et de 10,5 milliards pour le crédit-bail immobilier (CBI), en hausse de 1,4 milliard ou 15,8%. Cet encours correspond à 64 824 dossiers, soit 542 000 DH par dossier. Le CBM réalise une moyenne de 397 700 DH sur 62 086 dossiers, contre 3,84 MDH sur 2 738 dossiers pour le CBI.


Cette évolution de l’encours est tout à fait naturelle, en dépit du repli de la production, du fait de la durée des crédits qui peuvent aller au moins sur quatre ans. Quant à la contraction de la production, elle est, selon la profession, de nature conjoncturelle, c’est-à-dire liée aux effets de la crise. En d’autres termes, les entreprises mettent en attente certains projets d’investissement ou revoient à la baisse leur ambition. Selon Mostafa Melsa, délégué général de l’Association des professionnels des sociétés de financement (APSF), ce n’est pas seulement à cause de ce facteur. Il relie cette évolution défavorable notamment «à la Loi de finances 2010 qui a supprimé l’exonération des droits d’enregistrement dont bénéficiaient les opérations de crédit-bail immobilier». De fait, le loyer est devenu plus cher. Après avoir récusé le principe - les PME allaient être en dernier ressort pénalisées par cette mesure-, l’APSF avait plaidé auprès de la direction des impôts de la spécificité du crédit-bail par rapport aux autres modes de financement, à savoir qu’elles sont des établissements de crédit qui acquièrent des biens, des biens immobiliers en l’occurrence, pour le compte de leur clientèle et non pour leur compte propre. En tout cas, depuis son lancement en 1992 et si l’on exclut le petit creux de 2002, le crédit-bail immobilier vient de chuter fortement après une évolution exponentielle.

lavieeco



الجمعة 1 أكتوبر 2010

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