« Internet et les médias », sujet très vaste, que les limites et contraintes du présent article, le cadre dans lequel il se situe, ne pourront permettre tout au plus qu’un simple survol et un simple condensé d’un sujet qui a accaparé tant les penseurs et théoriciens de diverses disciplines, que les simples intéressés. L’internet autorise justement, par les fonctionnalités techniques et pratiques qu’il a introduits dans la société moderne, à tous le pouvoir de ‘’dire leur mot’’ et même l’illustrer par des images et vidéos.
En d’autres termes, cet article ne saurait prétendre faire le tour complet de la question d’Internet et des médias ; des médias traditionnels, leurs fonctions, impact et évolution ; du phénomène des NTIC, de la révolution de l’Internet et Il existe une abondante littérature sur le sujet, qui s’accroît sans cesse, que nul ne pourrait prétendre cerner tous les contours de ce sujet.
Les analyses et les essais qu’a suscités l’Internet et les bouleversements comportementaux, culturels, économiques, médiatiques… qu’il a provoqués, les sondages et faits sont si considérables que seule une encyclopédie spécifique à ce phénomène pourrait aspirer réellement appréhender ses multiples facettes, son impact sur la vie des hommes, sur la société…etc.
Aussi, le présent article ne peut prétendre cerner tous les aspects de la problématique des médias dans le monde moderne…sujet aussi ardu qu’étendu. Certains aspects seront donc forcément omis, ou négligés ; d’autres seront insuffisamment abordés, ou à l’opposé, trop décrit.
Désignés par web 2.0, ces outils performants sur Internet qui rendent plus aisés et plus conviviaux le partage d’information et de données, sont également plus rapides la circulation des données et leur grande accessibilité.
Les nouveaux services multi-supports (ordinateur, pda, téléphone etc. ) ont en effet facilité de manière remarquable l'interaction entre les internautes , à travers les blogs, les wikis, les médias sociaux , le networking, ainsi que l’aisance dans le partage de photos et de vidéos, réactions) Ils ont également renforcé la diffusion de l’information grâce aux nouvelles technologies permettant de changer le contenu dynamique des pages sans recharger la page web, et de manière générale, de commander et maitriser les contenus et contenants des données échangées.
Ainsi, l’amélioration du web en web 2.0 trouve justification dans l'amélioration notable, la standardisation et le croisement des technologies, qui ont rendu possible la création d'interfaces ergonomiques, simplifiées et intuitives. Elle se justifie aussi par une meilleure connaissance, expérience, et donc maitrise des utilisateurs, dont la majorité sont des jeunes (et ont grandi avec internet), et leur désir de dire leur mot, d’interférer sur les plateformes du web, de participer, et de partager.
En conséquence, les services en ligne les plus performants, grâce notamment à une interface simplifiée et intuitive, sont ceux qui s'adaptent aux exigences de ces nouveaux utilisateurs.[1]
L’ardent désir des nouveaux utilisateurs d’être actifs et créateurs de contenu a induit des services qui proposent les fonctionnalités lui permettant d'inviter des amis à lui répondre, à le rejoindre en ligne, à créer leur espace sur le même site. Le web 2.0 est donc le cyberespace[2] où l'utilisateur devient actif, participe, crée cette caractéristique existait avant l’apparition des nouveaux outils. Mais la création de contenu qui existait dans le web a été améliorée et banalisée dans un cadre plus convivial et informel.
Cette ‘’architecture de participation’’ est calquée sur la stratégie de communauté créant son contenu, qui existait dès le début du web 1.0., mais cette fois-ci dans un cadre plus convivial et informel.
Les médias sociaux sont des sites Internet ou des applications qui permettent à leurs utilisateurs de communiquer entre eux et de partager de l’information et du contenu numérique. Les médias sociaux les plus connus sont les suivants :
- Les sites de réseautage : Facebook, Foursquare, MySpace et LinkedIn ;
- Les sites de partage de vidéos et de photos : Flickr, Picasa et Youtube ;
- Les blogues personnels et les sites de micro-blogage comme Twitter et Skyblog ;
- Les encyclopédies en ligne comme Wikipedia et Sidewiki.
Les plateformes des médias sociaux, présentant donc les avantages technologiques de l’ère numérique, sont désormais d’un usage courant chez toutes les catégories sociales, allant des sportifs aux homme politiques, en passant par les journalistes et personnalités publiques, les entreprises…etc. la rapidité de circulation de l’information, l’accès instantané offrent des opportunités jamais inégalées dans les autres médias pour s’informer, garder contact avec d’autres personnes, créer et développer des cybercommunautés autour de multiples et divers thèmes et centres d’internet, diffuser, échanger et partager des documents sous toutes formes( textes, images, vidéos audio ), nouer ou renforcer des relations d’affaires, chercher un emploi ou pour recruter, lancer des campagnes promotionnelles…etc.
Avec Internet et les nouveaux médias, le produit médiatique n’est plus un produit fini ; il se renouvelle et se consomme de manière continue.
Les nouvelles technologies lui ont également assuré d’être offert presque en tout endroit, n’importe quand, avec le nomadisme et mobilité qu’offrent désormais les équipements de téléphonie et de connexion à l’Internet : téléphone 4G, iPhone, iPod, tablettes numériques, Smartphones etc…et autorisent la possession de véritables ‘’ kiosque à journaux’’.
Toutefois, le pouvoir d’agencement des produits médiatiques, notamment de l’information, agit en contresens de cette indépendance des internautes à se fournir sur l’internet. Il leur est souvent difficile de faire le tri entre plusieurs produits sur un même sujet, les renvois vers d’autres liens qui réduisent la rapidité de transmission de l’information, et la difficulté de se concentrer sous le flux ininterrompu des informations etc.
Ce pouvoir de hiérarchisation demeure donc un privilège aux mains des rédactions des médias traditionnels. Aussi, en dépit de la concurrence des nouveaux médias, on constate néanmoins une certaine fidélité aux médias traditionnels, qui font le travail de préparation à la place de l’internaute et facilitent ainsi la consommation médiatique.
Sur Internet, les infos arrivent par ordre chronologique. Ce flux, continue et toujours incomplet, remet en question la hiérarchisation, prérogative traditionnelle des rédactions. A quoi s’ajoutent certain amateurisme des web journalistes qui dévalorise le produit médiatique issu des sites.
Les blogs canalisent les opinions, et participent de plus en plus à façonner l’opinion publique. Les journaux considèrent parfois qu’il s’agit de concurrence sur le terrain du journalisme, et ce d’autant plus que la fiabilité des informations sur les blogs n’est pas toujours garantie (recherche effrénée du scoop, défaut de vérification des sources d’information etc.)[4]
Ainsi, si le cyber lecteur français passe en moyenne 42 mn/jour à la recherche d’informations. De manière générale, les Français restent attachés à la presse quotidienne, à la radio, à la télévision. L’info « active » sur Internet demande des connaissances techniques, du temps, une implication intellectuelle et du goût pour cela. Alors qu’il est si simple d’acheter un journal papier ou de regarder le journal télévisé. Il faut relever toutefois que les jeunes sont majoritairement cyber lecteurs, du fait de leur assimilation plus grande des nouvelles technologies par rapport à leurs aînés, ce qui laisse à penser que la tendance au ‘’délaissement’’ des médias traditionnels est quasi- irréversible.[5]
Désormais, la réduction des coûts du matériel et sa disponibilité, du fait des progrès technologiques, rend ces nouveaux médias à la portée de chacun, d’autant plus que ces médias sont à accès gratuits : avec ces médias, même un élève est à même de publier et de diffuser des textes, des images, des vidéos, quand et où il veut. L’internaute peut créer des réseaux autour de sujets aussi divers que multiples, allant de la musique à la bande dessinée, en passant par la politique ou le cinéma…, et développer ainsi une cybercommunauté dont les membres peuvent partager, échanger leurs opinions, des fichiers, de l’information etc.
Les nouveaux médias renforcent donc la liberté d’expression et de communication née avec Internet, popularisé ainsi comme« étant le média par excellence ‘’ des temps modernes. Les événements du printemps 2011 dans les pays arabes sont la preuve indéniable de l’utilité et du pouvoir de ces médias. Faisant partie du Web 2.0 qui regroupe également des réseaux plus spécialisés, notamment ceux dédiée à l’emploi et au recrutement, tels Linkedin, ils constituent ce qu’on nomme déjà le ‘’ cinquième pouvoir[6]’’.
Les nouveaux médias ont connu un essor fulgurant dans les dernières années. Rares sont les jeunes et les adultes qui n’utilisent pas l’une ou l’autre plate-forme du web 2.0., avec une nette préférence, notamment chez les jeunes, pour le média de réseautage qu’est Facebook.
Ainsi, des problèmes ont été relevés au niveau de la préservation de la vie privée et de la confidentialité. De même, des troubles psychologiques, plus ou moins graves, ont été constatés, et les professionnels de la santé pointent du doigt internet et les nouveaux médias comme cause principale de ces troubles.
En troisième lieu, se pose avec acuité la difficile conciliation entre protection de la création et des œuvres d’une part et la liberté d’expression et de circulation des idées… L’utilisation inappropriée des espaces publics que sont les nouveaux médias peut se révéler négative s’agissant de la vie privée
Revers de la médaille : les difficultés liées à la préservation de la confidentialité des données avec lesquelles les internautes alimentent et maintiennent ces médias. Espaces publiques, les informations qui y sont introduites, notamment personnelles, appartient à tout internaute, presque sans aucune difficulté. La vie privée devient ainsi à la portée de quiconque, ce qui ne manque pas de recéler des risques pour l’internaute qui y émet, dépose oupiratage des informations et données, opinions…. Le qualificatif ‘’ sociaux ‘’ prend sa double signification : la sociabilité : convivialité et aménité de celui qui est porté à vivre avec les autres et avec qui il est aisé de vivre ; mais également l’intégration dans un groupe très large où l’individualité est quasiment bannie.
Aussi, si la propagation des données sur ces médias est très rapide, et en fait un moyen privilégié pour s’exprimer, toute donnée peut se retourner contre son émetteur, en particulier lorsqu’elle porte préjudice de quelque manière que ce soit, à lui-même ou à des tierces personnes.
D’ailleurs, les chasseurs de tête, utilisent de plus en plus ces médias dans leur quête des profils qu’ils cherchent à recruter. Le curriculum vitae, s’il est toujours requis, n’empêche pas les recruteurs de procéder à d’autres évaluations du candidat potentiel, notamment ses qualités – ou défauts –, goûts et penchants, tempérament et personnalité… qu’ils sont en mesure de déceler sur les médias sociaux. 4il est toujours conseillé aux utilisateurs des médias sociaux de faire preuve de prudence, dans les faits, pour des facteurs tat psychologiques que culturels, les internautes font peu cas de cette règle d’or. Des sondages le démontrent, avec une forte proportion d’internaute males qui se montrent plus enclins à publient des données privées).
C’est d’ailleurs principalement par le biais de ces données que les médias sociaux sont financés, car outre elles permettent de configurer le profil de l’utilisateur à des fins publicitaires, mais de plus, il arrive que des employés malveillants monnayent ces données à des entreprises et agences de publicité.
En vertu du contrat dont il agrée les termes, à 90 % sans le lire, l’internaute qui ouvre un compte sur un site de média sociaux accepte que les données (texte, images, photos, mais aussi renseignements personnels) qu’il fournit pour ce faire soient utilisées de manière quasi-discrétionnaire par les par les détenteurs du média.
- William Gibson, Neuromancer1984.
- Edwyn Plenel, journaliste de Mediapart : guide du journalisme citoyen, relève un certain discrédit des journalistes classiques envers les journalistes Internet.
- Le dernier quotidien papier devrait même disparaitre en 2014, prédit Phillip Meyer, patron du puissant groupe de presse américain, News Corp. Voir, P. Meyer, The Vanishing Newspaper : saving Journalism in the information age, University of Missouri Press, 2004.
- Thierry Crouzet – Le cinquième pouvoir : comment internet bouleverse la politique, bourin éditeur
En d’autres termes, cet article ne saurait prétendre faire le tour complet de la question d’Internet et des médias ; des médias traditionnels, leurs fonctions, impact et évolution ; du phénomène des NTIC, de la révolution de l’Internet et Il existe une abondante littérature sur le sujet, qui s’accroît sans cesse, que nul ne pourrait prétendre cerner tous les contours de ce sujet.
Les analyses et les essais qu’a suscités l’Internet et les bouleversements comportementaux, culturels, économiques, médiatiques… qu’il a provoqués, les sondages et faits sont si considérables que seule une encyclopédie spécifique à ce phénomène pourrait aspirer réellement appréhender ses multiples facettes, son impact sur la vie des hommes, sur la société…etc.
Aussi, le présent article ne peut prétendre cerner tous les aspects de la problématique des médias dans le monde moderne…sujet aussi ardu qu’étendu. Certains aspects seront donc forcément omis, ou négligés ; d’autres seront insuffisamment abordés, ou à l’opposé, trop décrit.
I -Les nouveaux médias
Internet, les blogs, les réseaux sociaux, comme Twitter ou Facebook…, sont devenus des moyens d’information. Quels sont les enjeux et les conséquences de l’apparition de ces nouveaux médias ?Désignés par web 2.0, ces outils performants sur Internet qui rendent plus aisés et plus conviviaux le partage d’information et de données, sont également plus rapides la circulation des données et leur grande accessibilité.
Les nouveaux services multi-supports (ordinateur, pda, téléphone etc. ) ont en effet facilité de manière remarquable l'interaction entre les internautes , à travers les blogs, les wikis, les médias sociaux , le networking, ainsi que l’aisance dans le partage de photos et de vidéos, réactions) Ils ont également renforcé la diffusion de l’information grâce aux nouvelles technologies permettant de changer le contenu dynamique des pages sans recharger la page web, et de manière générale, de commander et maitriser les contenus et contenants des données échangées.
Ainsi, l’amélioration du web en web 2.0 trouve justification dans l'amélioration notable, la standardisation et le croisement des technologies, qui ont rendu possible la création d'interfaces ergonomiques, simplifiées et intuitives. Elle se justifie aussi par une meilleure connaissance, expérience, et donc maitrise des utilisateurs, dont la majorité sont des jeunes (et ont grandi avec internet), et leur désir de dire leur mot, d’interférer sur les plateformes du web, de participer, et de partager.
En conséquence, les services en ligne les plus performants, grâce notamment à une interface simplifiée et intuitive, sont ceux qui s'adaptent aux exigences de ces nouveaux utilisateurs.[1]
L’ardent désir des nouveaux utilisateurs d’être actifs et créateurs de contenu a induit des services qui proposent les fonctionnalités lui permettant d'inviter des amis à lui répondre, à le rejoindre en ligne, à créer leur espace sur le même site. Le web 2.0 est donc le cyberespace[2] où l'utilisateur devient actif, participe, crée cette caractéristique existait avant l’apparition des nouveaux outils. Mais la création de contenu qui existait dans le web a été améliorée et banalisée dans un cadre plus convivial et informel.
Cette ‘’architecture de participation’’ est calquée sur la stratégie de communauté créant son contenu, qui existait dès le début du web 1.0., mais cette fois-ci dans un cadre plus convivial et informel.
A-Les médias sociaux
Durant les cinq dernières années, les médias sociaux ont connu un essor remarquable, notamment auprès des jeunes. Ils sont devenus partie de la culture de l’homme moderne et devenus partie prenante de ses activités tant personnelles que professionnelles.Les médias sociaux sont des sites Internet ou des applications qui permettent à leurs utilisateurs de communiquer entre eux et de partager de l’information et du contenu numérique. Les médias sociaux les plus connus sont les suivants :
- Les sites de réseautage : Facebook, Foursquare, MySpace et LinkedIn ;
- Les sites de partage de vidéos et de photos : Flickr, Picasa et Youtube ;
- Les blogues personnels et les sites de micro-blogage comme Twitter et Skyblog ;
- Les encyclopédies en ligne comme Wikipedia et Sidewiki.
Les plateformes des médias sociaux, présentant donc les avantages technologiques de l’ère numérique, sont désormais d’un usage courant chez toutes les catégories sociales, allant des sportifs aux homme politiques, en passant par les journalistes et personnalités publiques, les entreprises…etc. la rapidité de circulation de l’information, l’accès instantané offrent des opportunités jamais inégalées dans les autres médias pour s’informer, garder contact avec d’autres personnes, créer et développer des cybercommunautés autour de multiples et divers thèmes et centres d’internet, diffuser, échanger et partager des documents sous toutes formes( textes, images, vidéos audio ), nouer ou renforcer des relations d’affaires, chercher un emploi ou pour recruter, lancer des campagnes promotionnelles…etc.
B -Les blogs
Nouveaux médias, les blogs sont un phénomène qui a pris de l’ampleur et sont très répandus aujourd’hui. Ils se distinguent des médias traditionnels par la rapidité et l’exclusivité qu’ils ont acquis en matière de transmission de l’information. Ces avantages sont rendus possibles par la grande interactivité qu’ils ont avec leur lectorat en ligne, qui s’érige en web journaliste et communique toute nouvelle information. C’est comme si à côté des agences de presse traditionnelles, avec un nombre relativement réduit de journalistes, les blogs sont alimentés par des milliers de journalistes. Le scoop est donc une matière fort exploitée par les blogs. La transversalité de l’échange d’informations entre autres sites et avec les cyber lecteurs assure aux blogs une dynamique, allant jusqu’à faire des internautes leurs propres rédacteurs en chef.[3]Avec Internet et les nouveaux médias, le produit médiatique n’est plus un produit fini ; il se renouvelle et se consomme de manière continue.
Les nouvelles technologies lui ont également assuré d’être offert presque en tout endroit, n’importe quand, avec le nomadisme et mobilité qu’offrent désormais les équipements de téléphonie et de connexion à l’Internet : téléphone 4G, iPhone, iPod, tablettes numériques, Smartphones etc…et autorisent la possession de véritables ‘’ kiosque à journaux’’.
Toutefois, le pouvoir d’agencement des produits médiatiques, notamment de l’information, agit en contresens de cette indépendance des internautes à se fournir sur l’internet. Il leur est souvent difficile de faire le tri entre plusieurs produits sur un même sujet, les renvois vers d’autres liens qui réduisent la rapidité de transmission de l’information, et la difficulté de se concentrer sous le flux ininterrompu des informations etc.
Ce pouvoir de hiérarchisation demeure donc un privilège aux mains des rédactions des médias traditionnels. Aussi, en dépit de la concurrence des nouveaux médias, on constate néanmoins une certaine fidélité aux médias traditionnels, qui font le travail de préparation à la place de l’internaute et facilitent ainsi la consommation médiatique.
Sur Internet, les infos arrivent par ordre chronologique. Ce flux, continue et toujours incomplet, remet en question la hiérarchisation, prérogative traditionnelle des rédactions. A quoi s’ajoutent certain amateurisme des web journalistes qui dévalorise le produit médiatique issu des sites.
Les blogs canalisent les opinions, et participent de plus en plus à façonner l’opinion publique. Les journaux considèrent parfois qu’il s’agit de concurrence sur le terrain du journalisme, et ce d’autant plus que la fiabilité des informations sur les blogs n’est pas toujours garantie (recherche effrénée du scoop, défaut de vérification des sources d’information etc.)[4]
Ainsi, si le cyber lecteur français passe en moyenne 42 mn/jour à la recherche d’informations. De manière générale, les Français restent attachés à la presse quotidienne, à la radio, à la télévision. L’info « active » sur Internet demande des connaissances techniques, du temps, une implication intellectuelle et du goût pour cela. Alors qu’il est si simple d’acheter un journal papier ou de regarder le journal télévisé. Il faut relever toutefois que les jeunes sont majoritairement cyber lecteurs, du fait de leur assimilation plus grande des nouvelles technologies par rapport à leurs aînés, ce qui laisse à penser que la tendance au ‘’délaissement’’ des médias traditionnels est quasi- irréversible.[5]
II -Avantages des nouveaux médias
Ce développement s’explique par les nombreux avantages qu’ils présentent. D’abord l’aisance de leur usage, qui est à la portée de quelques clics. Les outils qu’offrent ces médias permettent en outre des fonctionnalités qui n’existaient pas auparavant ou étaient exclusivement réservées à des utilisateurs d’Internet institutionnels ou à de grandes firmes, en raison des coûts et des équipements nécessaires.Désormais, la réduction des coûts du matériel et sa disponibilité, du fait des progrès technologiques, rend ces nouveaux médias à la portée de chacun, d’autant plus que ces médias sont à accès gratuits : avec ces médias, même un élève est à même de publier et de diffuser des textes, des images, des vidéos, quand et où il veut. L’internaute peut créer des réseaux autour de sujets aussi divers que multiples, allant de la musique à la bande dessinée, en passant par la politique ou le cinéma…, et développer ainsi une cybercommunauté dont les membres peuvent partager, échanger leurs opinions, des fichiers, de l’information etc.
Les nouveaux médias renforcent donc la liberté d’expression et de communication née avec Internet, popularisé ainsi comme« étant le média par excellence ‘’ des temps modernes. Les événements du printemps 2011 dans les pays arabes sont la preuve indéniable de l’utilité et du pouvoir de ces médias. Faisant partie du Web 2.0 qui regroupe également des réseaux plus spécialisés, notamment ceux dédiée à l’emploi et au recrutement, tels Linkedin, ils constituent ce qu’on nomme déjà le ‘’ cinquième pouvoir[6]’’.
Les nouveaux médias ont connu un essor fulgurant dans les dernières années. Rares sont les jeunes et les adultes qui n’utilisent pas l’une ou l’autre plate-forme du web 2.0., avec une nette préférence, notamment chez les jeunes, pour le média de réseautage qu’est Facebook.
III -Désavantages des nouveaux médias
En dépit de leur utilité incontestable dans la diffusion et transmission de l’information et de la communication, Internet et les nouveaux médias n’ont pas manqué de poser des interrogations, certains spécialistes des médias considèrent même cet engouement comme une dérive médiatique, capable à terme de nuire à l’homme et à la société.Ainsi, des problèmes ont été relevés au niveau de la préservation de la vie privée et de la confidentialité. De même, des troubles psychologiques, plus ou moins graves, ont été constatés, et les professionnels de la santé pointent du doigt internet et les nouveaux médias comme cause principale de ces troubles.
En troisième lieu, se pose avec acuité la difficile conciliation entre protection de la création et des œuvres d’une part et la liberté d’expression et de circulation des idées… L’utilisation inappropriée des espaces publics que sont les nouveaux médias peut se révéler négative s’agissant de la vie privée
Revers de la médaille : les difficultés liées à la préservation de la confidentialité des données avec lesquelles les internautes alimentent et maintiennent ces médias. Espaces publiques, les informations qui y sont introduites, notamment personnelles, appartient à tout internaute, presque sans aucune difficulté. La vie privée devient ainsi à la portée de quiconque, ce qui ne manque pas de recéler des risques pour l’internaute qui y émet, dépose oupiratage des informations et données, opinions…. Le qualificatif ‘’ sociaux ‘’ prend sa double signification : la sociabilité : convivialité et aménité de celui qui est porté à vivre avec les autres et avec qui il est aisé de vivre ; mais également l’intégration dans un groupe très large où l’individualité est quasiment bannie.
Aussi, si la propagation des données sur ces médias est très rapide, et en fait un moyen privilégié pour s’exprimer, toute donnée peut se retourner contre son émetteur, en particulier lorsqu’elle porte préjudice de quelque manière que ce soit, à lui-même ou à des tierces personnes.
D’ailleurs, les chasseurs de tête, utilisent de plus en plus ces médias dans leur quête des profils qu’ils cherchent à recruter. Le curriculum vitae, s’il est toujours requis, n’empêche pas les recruteurs de procéder à d’autres évaluations du candidat potentiel, notamment ses qualités – ou défauts –, goûts et penchants, tempérament et personnalité… qu’ils sont en mesure de déceler sur les médias sociaux. 4il est toujours conseillé aux utilisateurs des médias sociaux de faire preuve de prudence, dans les faits, pour des facteurs tat psychologiques que culturels, les internautes font peu cas de cette règle d’or. Des sondages le démontrent, avec une forte proportion d’internaute males qui se montrent plus enclins à publient des données privées).
C’est d’ailleurs principalement par le biais de ces données que les médias sociaux sont financés, car outre elles permettent de configurer le profil de l’utilisateur à des fins publicitaires, mais de plus, il arrive que des employés malveillants monnayent ces données à des entreprises et agences de publicité.
En vertu du contrat dont il agrée les termes, à 90 % sans le lire, l’internaute qui ouvre un compte sur un site de média sociaux accepte que les données (texte, images, photos, mais aussi renseignements personnels) qu’il fournit pour ce faire soient utilisées de manière quasi-discrétionnaire par les par les détenteurs du média.
Bibliographie
- "Une bonne interface est une interface qui disparaît", Michel Beaudouin-Lafon, Responsable de la nouvelle spécialité Interaction du Master de Recherche en Informatique de l'Université Paris-Sud .- William Gibson, Neuromancer1984.
- Edwyn Plenel, journaliste de Mediapart : guide du journalisme citoyen, relève un certain discrédit des journalistes classiques envers les journalistes Internet.
- Le dernier quotidien papier devrait même disparaitre en 2014, prédit Phillip Meyer, patron du puissant groupe de presse américain, News Corp. Voir, P. Meyer, The Vanishing Newspaper : saving Journalism in the information age, University of Missouri Press, 2004.
- Thierry Crouzet – Le cinquième pouvoir : comment internet bouleverse la politique, bourin éditeur
[1] "Une bonne interface est une interface qui disparaît", Michel Beaudouin-Lafon, Responsable de la nouvelle spécialité Interaction du Master de Recherche en Informatique de l'Université Paris-Sud .
[2]William Gibson, Neuromancer1984, p.153. « Il n’existe pas de définition consensuelle et officielle de ce cyberespace. Souvent utilisé comme synonyme d’Internet, celui-ci apparait pourtant comme plus englobant, plus virtuel et plus vivant à la fois. Le terme est né au début des années 1980 sous la plume du romancier de science-fiction William Gibson qui parle d’une « hallucination consensuelle vécue quotidiennement par des dizaines de millions d’opérateurs dans tous les pays ».
[3]On parle de journalisme participatif, et le site d’A goravox.fr par exemple lance même aux internautes dans son portail : ‘’ Devenez rédacteur ; Participez à Agoravox’’
[4] Edwyn Plenel, journaliste de Mediapart : guide du journalisme citoyen, relève un certain discrédit des journalistes classiques envers les journalistes Internet.
[5] Le dernier quotidien papier devrait même disparaitre en 2014, prédit Phillip Meyer, patron du puissant groupe de presse américain, News Corp. Voir, P. Meyer, The Vanishing Newspaper: saving Journalism in the information age, University of Missouri Press, 2004
[6] Thierry Crouzet – Le cinquième pouvoir : comment internet bouleverse la politique, bourin éditeur