شكل ظهور الأصل التجاري كمؤسسة قانونية مع نهاية القرن التاسع عشر و تكريسه رسميا مع بداية القرن العشرين انتصارا حاسما لفئة التجار، من حيث تمكينهم من التجذر على المستوى الاقتصادي و القانوني.
إن الاعتراف القانوني بالأصل التجاري، كآلية قانونية و إطار لتأطير المقاولة الفردية، خاصة الصغرى منها و المتوسطة، جعل من فئة التجار كطبقة اجتماعية و قوة اقتصادية، تضاهي و تنافس طبقة مالكي العقارات. وقد جاء كل ذلك في ظل التحولات الكبرى التي مر منها الاقتصاد الأوروبي على وجه الخصوص.
ويعتبر الأصل التجاري الملاذ و الحصن الذي يحتمي من خلاله التجار، لتطوير مشاريعهم و تنمية ثرواتهم بما يساهمون به من خلق للثروة و تشغيل لليد العاملة، خاصة أمام عدم قدرة الشركات التجارية على اقتناص هذا الدور من الأصل التجاري.
ومما لا شك فيه أن مرور أكثر من قرن من الزمان على الاعتراف و تنظيم كل ما يتعلق بالأصل التجاري كان له بالغ الأثر على مآلات هذا المال، خاصة أمام ما استجد على مستوى الممارسة الاقتصادية، و كذلك على مستوى ما قد يوفر هذا المال من أمان قانوني لفئة التجار و هو ما يدعونا اليوم لطرح جملة من التساؤلات حول هذا المال و التي حفزتنا لتخليد الذكرى المأوية لتنظيمه علما أنه كان موضوع إعادة تنظيم على مستوى مدونة التجارة سنة 1996.
لذلك فإن انكبابنا لتخليد هذه الذكرى يقودنا لمناقشة الإطار القانوني لهذا المال من حيث مدى قدرته على التكيف مع محيطه الإقتصادي و القانوني، ومدى صموده في توفيره الأمان القانوني للمرتبطين به، و هو ما سيشكل أرضية للنقاش في هذا الملتقى العلمي الدولي، و ذلك من خلال المحاور التالية:
المحور الأول : الأصل التجاري و راهنية محيط الأعمال
المحور الثاني : الأصل التجاري و إشكاليات الأمان القانوني
المحور الثالث : دور الاجتهاد القضائي في تطوير مؤسسة الأصل التجاري
تبعث المداخلات عبر البريد الإلكتروني
recherchescientifique@gmail.com
أو ص.ب 3102، تولال -مكناس
وذلك قبل 30 مارس 2015.
اللجنة العلمية
اللجنة المنظمة
للاتصال :
رئيس مختبر القانون و التنمية :
ذ. عبد الرحيم شميعة 06 61 91 79 33
إن الاعتراف القانوني بالأصل التجاري، كآلية قانونية و إطار لتأطير المقاولة الفردية، خاصة الصغرى منها و المتوسطة، جعل من فئة التجار كطبقة اجتماعية و قوة اقتصادية، تضاهي و تنافس طبقة مالكي العقارات. وقد جاء كل ذلك في ظل التحولات الكبرى التي مر منها الاقتصاد الأوروبي على وجه الخصوص.
ويعتبر الأصل التجاري الملاذ و الحصن الذي يحتمي من خلاله التجار، لتطوير مشاريعهم و تنمية ثرواتهم بما يساهمون به من خلق للثروة و تشغيل لليد العاملة، خاصة أمام عدم قدرة الشركات التجارية على اقتناص هذا الدور من الأصل التجاري.
ومما لا شك فيه أن مرور أكثر من قرن من الزمان على الاعتراف و تنظيم كل ما يتعلق بالأصل التجاري كان له بالغ الأثر على مآلات هذا المال، خاصة أمام ما استجد على مستوى الممارسة الاقتصادية، و كذلك على مستوى ما قد يوفر هذا المال من أمان قانوني لفئة التجار و هو ما يدعونا اليوم لطرح جملة من التساؤلات حول هذا المال و التي حفزتنا لتخليد الذكرى المأوية لتنظيمه علما أنه كان موضوع إعادة تنظيم على مستوى مدونة التجارة سنة 1996.
لذلك فإن انكبابنا لتخليد هذه الذكرى يقودنا لمناقشة الإطار القانوني لهذا المال من حيث مدى قدرته على التكيف مع محيطه الإقتصادي و القانوني، ومدى صموده في توفيره الأمان القانوني للمرتبطين به، و هو ما سيشكل أرضية للنقاش في هذا الملتقى العلمي الدولي، و ذلك من خلال المحاور التالية:
المحور الأول : الأصل التجاري و راهنية محيط الأعمال
المحور الثاني : الأصل التجاري و إشكاليات الأمان القانوني
المحور الثالث : دور الاجتهاد القضائي في تطوير مؤسسة الأصل التجاري
تبعث المداخلات عبر البريد الإلكتروني
recherchescientifique@gmail.com
أو ص.ب 3102، تولال -مكناس
وذلك قبل 30 مارس 2015.
اللجنة العلمية
- عبد الرحيم شميعة
- مصطفى اوهنو
- نور الدين العمراني
- محمد زريول
- محمد الشرقاني
- المعزوز البكاي
- عبد الرحيم شميعة
- مصطفى اوهنو
- هشام الحموني
- عبد الكبير العلوي الصوصي
- شهيد السليماني
- عبد الكبير بوبكري
- ايمان التيس
رئيس مختبر القانون و التنمية :
ذ. عبد الرحيم شميعة 06 61 91 79 33
استمارة المشاركة
APPEL A COMMUNICATION
Le Laboratoire Droit et Développement
et le Département Droit Privé organisent un colloque international sur le thème :
« Le Régime Juridique du Fonds de Commerce après Cent Ans d’Application »
Les 24 et 25 avril 2015
L’expression « fonds de commerce » a fait partie du langage courant avant de devenir une notion juridique, et le langage courant connait depuis longtemps la notion de fonds de commerce, qui se présente comme étant l’instrument de travail du commerçant.
Dans la pratique on détermine le fonds de commerce comme établissement commercial ou industriel, avec sa clientèle, ses marchandises et son matériel. Cette notion a été inventée par la pratique, qui s’est aperçu que le fonds de commerce représentait une valeur économique susceptible de faire l’objet de diverses opérations.
Ce terme a fait partie dans la législation marocaine à l’occasion des règles relatives à la vente et nantissement de fonds de commerce (Dahir du 31 décembre 1914). Il faudra attendre la Loi n° 15-95 de 1996, pour que le législateur vienne nous donner une énumération des éléments composant le fonds de commerce (Article 79 du code de commerce).
Ainsi, depuis près d’un siècle que le fonds de commerce fait partie de notre droit positif, mais, il présente encore des contours indécis.
Il apparait que le fonds de commerce s’avère être une chose complexe dont les éléments de nature juridique différentes sont reliés par leurs destination commune, à savoir l’exploitation d’une activité commerciale.
En tout état de cause, le fonds de commerce a une valeur économique importante, et sur le plan juridique, la théorie du fonds de commerce présente une utilité économique incontestable en ce qu’elle permet de déterminer et de distinguer au sein du patrimoine un groupe de biens affectés spécialement à son commerce.
Le Droit Marocain accorde une importance considérable au fonds de commerce ; à ce titre, il est au centre des réflexions doctrinales consacrées au statut de l’entreprise. Alors que pour certains auteur, le fonds de commerce apparait satisfaire du droit du fonds de commerce, les autres désapprouvent et regrettent ses insuffisances et souhaitent son abrogation.
Entreprendre un nouvel examen de la notion de fonds de commerce n’est pas inutile. Si elle peut être clarifiée, la sécurité des relations juridiques peut être réalisée, et la construction du Droit de l’entreprise en général, et celui du fonds de commerce en particulier, peut aussi progresser.
C’est au législateur qu’incombe, en grande partie, la responsabilité des incertitudes constatées ; les textes relatifs aux fonds de commerce sont très limités et ne sont jamais tenus pour satisfaisants.
Il est donc, indispensable de se pencher, à l’occasion de ce centenaire, de discuter le cadre juridique de ce bien et de combler les lacunes afin de réaliser une stabilité et une sécurité juridique aux intéressés.
Dès lors, plusieurs interrogations nous interpellent :
1/ Comment le fonds de commerce est-il évolué avec l’environnement des affaires ?
2/ Le fonds de commerce représente-il une sécurité juridique pour les commerçants et leur créanciers ?
3/ Quel rôle a joué et joue la jurisprudence dans l’évolution de l’institution de fonds de commerce ?
Pour importer des éléments de réponse à ces questions, nous allons développer les axes suivants :
1er axe : Le fonds de commerce et les nouveautés de l’environnement des affaires.
2ème axe : Le fonds de commerce et la sécurité juridique.
3ème axe : la jurisprudence et l’évolution de l’institution du fonds de commerce.
Les propositions de communication, d’une page maximum, bibliographie comprise, doivent être adressées exclusivement à M. Abderrahim CHEMIAA, par courrier électronique recherchescientifique14@gmail.com ou à la BP. 3102, Toulal-Meknès et ce le 30 mars 2015 au plus tard.
Comité scientifique
Directeur du laboratoire Droit et Développement
M. Abderrahim CHEMIAA : 06 61 91 79 33
Le Laboratoire Droit et Développement
et le Département Droit Privé organisent un colloque international sur le thème :
« Le Régime Juridique du Fonds de Commerce après Cent Ans d’Application »
Les 24 et 25 avril 2015
L’expression « fonds de commerce » a fait partie du langage courant avant de devenir une notion juridique, et le langage courant connait depuis longtemps la notion de fonds de commerce, qui se présente comme étant l’instrument de travail du commerçant.
Dans la pratique on détermine le fonds de commerce comme établissement commercial ou industriel, avec sa clientèle, ses marchandises et son matériel. Cette notion a été inventée par la pratique, qui s’est aperçu que le fonds de commerce représentait une valeur économique susceptible de faire l’objet de diverses opérations.
Ce terme a fait partie dans la législation marocaine à l’occasion des règles relatives à la vente et nantissement de fonds de commerce (Dahir du 31 décembre 1914). Il faudra attendre la Loi n° 15-95 de 1996, pour que le législateur vienne nous donner une énumération des éléments composant le fonds de commerce (Article 79 du code de commerce).
Ainsi, depuis près d’un siècle que le fonds de commerce fait partie de notre droit positif, mais, il présente encore des contours indécis.
Il apparait que le fonds de commerce s’avère être une chose complexe dont les éléments de nature juridique différentes sont reliés par leurs destination commune, à savoir l’exploitation d’une activité commerciale.
En tout état de cause, le fonds de commerce a une valeur économique importante, et sur le plan juridique, la théorie du fonds de commerce présente une utilité économique incontestable en ce qu’elle permet de déterminer et de distinguer au sein du patrimoine un groupe de biens affectés spécialement à son commerce.
Le Droit Marocain accorde une importance considérable au fonds de commerce ; à ce titre, il est au centre des réflexions doctrinales consacrées au statut de l’entreprise. Alors que pour certains auteur, le fonds de commerce apparait satisfaire du droit du fonds de commerce, les autres désapprouvent et regrettent ses insuffisances et souhaitent son abrogation.
Entreprendre un nouvel examen de la notion de fonds de commerce n’est pas inutile. Si elle peut être clarifiée, la sécurité des relations juridiques peut être réalisée, et la construction du Droit de l’entreprise en général, et celui du fonds de commerce en particulier, peut aussi progresser.
C’est au législateur qu’incombe, en grande partie, la responsabilité des incertitudes constatées ; les textes relatifs aux fonds de commerce sont très limités et ne sont jamais tenus pour satisfaisants.
Il est donc, indispensable de se pencher, à l’occasion de ce centenaire, de discuter le cadre juridique de ce bien et de combler les lacunes afin de réaliser une stabilité et une sécurité juridique aux intéressés.
Dès lors, plusieurs interrogations nous interpellent :
1/ Comment le fonds de commerce est-il évolué avec l’environnement des affaires ?
2/ Le fonds de commerce représente-il une sécurité juridique pour les commerçants et leur créanciers ?
3/ Quel rôle a joué et joue la jurisprudence dans l’évolution de l’institution de fonds de commerce ?
Pour importer des éléments de réponse à ces questions, nous allons développer les axes suivants :
1er axe : Le fonds de commerce et les nouveautés de l’environnement des affaires.
2ème axe : Le fonds de commerce et la sécurité juridique.
3ème axe : la jurisprudence et l’évolution de l’institution du fonds de commerce.
Les propositions de communication, d’une page maximum, bibliographie comprise, doivent être adressées exclusivement à M. Abderrahim CHEMIAA, par courrier électronique recherchescientifique14@gmail.com ou à la BP. 3102, Toulal-Meknès et ce le 30 mars 2015 au plus tard.
Comité scientifique
- Abderrahim Chemiaa
- Mustapha OUhannou
- Noureddine El Amrani
- Mohammed ZRIOUEl
- Mohammed CHerkani
- El Maazouz El BEkkay
- Abderrahim Chemiaa
- Mustapha OUhannou
- Hicham Hammouni
- Abdelkabir Alaoui Soussi
- Chahid Slimani
- Abdelkader Boubkri
- Imane Tiss
Directeur du laboratoire Droit et Développement
M. Abderrahim CHEMIAA : 06 61 91 79 33